Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en 2006, dans la petite ville de Totnes. L’enseignant en permaculture Rob Hopkins (qui retrace sur son blog ses visites au Luxembourg et France en septembre – en anglais) avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd’hui plus de 2 000 initiatives de Transition à travers le monde, dans 50 pays, dont 150 en France, réunies au sein du réseau international de la Transition.
Il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire (bourg, quartier d’une ville, village…), à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic pétrolier et du dérèglement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir et qui visent à :
- réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2
- renforcer la résilience de nos territoires, leur capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie (alimentation, énergies renouvelables…)
- renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire
- acquérir les compétences qui deviendront nécessaires au renforcement de notre autonomie